Se déployer à l’international : quels risques pour une entreprise ?

Les chiffres sont impressionnants. Trois ETI françaises sur quatre exportent, contre à peine plus d’une PME sur dix.

Elles comptent 12 000 filiales à l’étranger, soit un tiers des filiales françaises hors de nos frontières. Presque un tiers des entreprises de taille intermédiaire disposent d’implantations physiques à l’international et réalisent 20 % de leur chiffre d’affaires à l’export. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui des grands groupes (26 %) mais il est deux fois supérieur à celui des PME, selon l’Institut Montaigne. Si nos ETI sont déjà très présentes en dehors de l’hexagone, près de 40 % d’entre-elles visent à se développer davantage à l’étranger. Mais ouvrir des filiales loin de chez soi  peut s’avérer dangereux. C’est pourquoi il est nécessaire d’y réfléchir sereinement et de peser les risques et les bénéfices.

Beaucoup d’ETI pensent que les contraintes qu’elles subissent en France vont disparaître à l’international et qu’elles seront accueillies avec bienveillance. Quels sont les risques juridiques auxquels une ETI est exposée ?

Selon Vincent Astié, responsable grands comptes chez MMA, « De nombreuses entreprises sont trop optimistes lorsqu’elles s’implantent dans d’autres pays. Et n’observent pas systématiquement les précautions d’usage qu’elles suivraient en France. Mais prendre les choses à la légère peut être périlleux. Il ne faut pas succomber au péché de naïveté ». Plusieurs risques doivent, en effet, être intégrés avant de se lancer à la conquête de nouveaux marchés.

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Source eti.mma.fr